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fotoQui suis-je ?

 "Extrait du livre de Magali Jenny "le nouveau guide des guérisseurs de Suisse romande" 


José von Gunten, magnétiseur et radiesthésiste, Wavre (2012) / Neuchâtel (2017)

Les gens voudraient des résultats immédiats, que tout aille vite, mais ils ne se rendent pas compte qu’ils doivent aussi se remettre en question et changer leur comportement, à savoir éviter de faire certains mouvements, éviter certains aliments ou ce genre de choses.

Une fois installés dans son cabinet, José von Gunten me raconte qu’il a commencé à utiliser son don très simplement et d’une manière quasi instinctive. « Quand un de mes enfants se faisait mal, je mettais ma main sur son bobo et j’ai constaté que la douleur se calmait. Plus tard j’ai essayé d’aider ma femme et ensuite des amis. Ils me disaient tous que ça leur faisait du bien. » Il sent qu’il y a « quelque chose », mais ne sait pas vraiment le définir ni comment procéder. C’est alors qu’il fait la connaissance de Peter Baeriswyl, magnétiseur et radiesthésiste. « Quand il me magnétisait, je sentais comme une brûlure dans mes mains. Peter a interrogé son pendule pour savoir si j’avais le fluide de magnétiseur et la réponse a été positive. » Il suit une formation auprès du Centre Holoïde à Sion pour apprendre à canaliser son énergie. « Le cours de base m’a laissé un peu sur ma faim. Le professeur ne nous disait pas si ce que l’on ressentait était correct ou non. Mais je me suis inscrit pour les niveaux deux et trois et là, j’ai découvert le travail à distance ainsi que d’autres facettes du magnétisme. J’étais enchanté. » Son certificat de biomagnétiseur en poche, il décide de travailler avec le pendule et suit alors un cours chez Charles Dubach. Avec la maîtrise de ce nouvel instrument, il commence à pratiquer pour un cercle toujours plus large. Le bouche-à-oreille lui amène petit à petit une clientèle fidèle. « Je crois que c’est le Ciel qui nous envoie des clients, mais uniquement quand on est prêt. D’ailleurs quand je ne me sens pas en grande forme, je suis beaucoup moins sollicité. »

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Comme il a gardé son emploi à 80 % à la Confédération, José reçoit en principe que les vendredis, mais pratique aussi le soir et les samedis, si nécessaire. « Pour le moment, je n’ai pas de quoi en faire mon métier, l’argent que je gagne suffit à couvrir les frais de formation et la mise en place de mon site Internet. Mais j’espère pouvoir m’y consacrer à 100 % d’ici 2019 ou 2020 afin d’aider plus de monde. » José von Gunten pratique aussi par téléphone. Il estime « avoir des secrets sans en avoir » et explique qu’il n’a jamais reçu de formule par transmission directe, mais qu’il utilise celles qu’il a trouvées dans les livres. Il sait que, pour les brûlures et les douleurs, cela fonctionne très bien, mais il n’a pas encore vraiment testé le secret contre les hémorragies. « Je considère l’univers ou l’énergie universelle comme mon Église. Quand je pratique le magnétisme, je demande l’aide des archanges. » En plus des secrets, il a découvert qu’il peut également utiliser son magnétisme à distance. José est également en possession de certificats pour les formations suivies en Reiki, Chromothérapie et Réflexologie plantaire. Cette dernière discipline, il la pratique en collaboration avec son épouse Corinne

Il ne ressent pas un besoin particulier de protection, estimant qu’un esprit positif et qu’une intention qui vient du cœur suffisent amplement, mais : « Quand on a des doutes, il faut se renseigner, c’est plus prudent. Moi, tout ce que je sais, c’est qu’on ne peut pas faire de mal. Je pratique le magnétisme plutôt par imposition des mains en effectuant ce que l’on appelle des “passes” et je préfère donc que la personne souffrante soit présente. Pour le secret c’est autre chose. » On fait appel à lui pour toutes sortes de maux, mais il remarque souvent que les problèmes sont d’ordre psychologique. « Le psychique et le physique sont liés, c’est indéniable. Quand j’interviens pour des insomnies, des vertiges ou de la nervosité excessive, je travaille sur le système nerveux. Quant aux rhumatismes ou à l’arthrose, je sais que je peux soulager les douleurs, mais je ne parviens pas à guérir ces maladies. J’ai découvert en revanche que je parviens à traiter les infections à staphylocoques avec succès. J’ai aussi eu quelques cas de cancer et j’essaie toujours de faire mon maximum, mais la peur de la rechute est toujours là. » Conscient de sa responsabilité, José refuse de faire un diagnostic médical.

José raconte qu’il a toujours été attiré par l’ésotérique, mais qu’il a longtemps eu peur des préjugés et du qu’en-dira-t-on. « Je ne me sens pas particulièrement différent des autres. Je suis sans doute hypersensible et aussi un peu “social”. J’ai beaucoup d’empathie, mais c’est une qualité requise pour ce travail. De même que l’écoute. J’estime que j’ai de la chance de pouvoir aider mon prochain et cette activité m’apporte plus de bonheur que de souffrance. » Il explique encore : « J’étais employé de banque, j’ai fait une maîtrise fédérale en économie bancaire et je travaille maintenant dans le domaine de la révision des comptes. On ne me voyait pas vraiment dans l’ésotérisme. J’ai dû demander à la Confédération l’autorisation de pratiquer une activité accessoire et cela n’a pas posé de problème. Même si beaucoup sont sceptiques, j’estime que, si quelqu’un vient me voir, c’est qu’il y croit un peu quand même. » Et croire en l’efficacité de cette médecine populaire représente une bonne partie de la guérison, estime-t-il. Bien qu’il remarque que son ressenti se développe encore et que sa sensibilité augmente, il connaît les limites de ses capacités.

José von Gunten a de bons contacts avec le monde médical, mais il estime qu’une coopération plus grande serait bénéfique pour tous. « Au début mon médecin a été très surpris par ma pratique. Il lui était difficile de prendre au sérieux mes diagnostics. Maintenant que j’ai fait mes preuves à plusieurs reprises, il me fait confiance ».

En sortant de chez José von Gunten, je remarque qu’il a mis une publicité pour son cabinet sur son automobile. Sûr que, grâce à elle, mais surtout à son envie d’aider les autres et aux capacités qu’il développe chaque jour, il ne passera pas inaperçu…